Intervention de Djordje Kuzmanovic, le 8 juillet 2015, place de la République
Il y a un an le gouvernement israélien déclenchait l’opération dite « Bordure protectrice ». Cette campagne militaire s’est soldée par 6 000 frappes aériennes et le tir de 50 000 obus en trois semaines sur un des territoires les plus denses sur la planète de 4109 habitants par km². La préparation de ce genre d’opération de bombardements massifs sur des zones urbaines surpeuplées est en soi un crime de guerre. Les conséquences en sont tragiquement logiques : plus de 2200 morts dont 493 enfants et 11000 blessés, essentiellement des civils ; 18 000 habitations ont été détruites et plus de 100 000 Palestiniens sont sans abris ; 244 écoles et la moitié des hôpitaux ont été touchées ; les infrastructures d’adduction d’eau ont été réduites à néant.… Lire la suite
Des grenades, des pains de plastic et 150 détonateurs ont été volés sur le site d’une installation militaire à Miramas dans les Bouches-du-Rhône.
Le vol de ce matériel militaire démontre l’inefficacité d’une politique de sécurité fondée sur la surveillance technologique des libertés publiques et le déploiement inutile d’une armée en sous-effectif dans les rues de nos villes dans le cadre de l’opérationSentinelle.
Ceci illustre encore une fois le manque de défense des sites stratégiques. Le Parti de Gauche rappelle les incroyables failles de sécurité de juin 2013 sur l’Ile Longue où se trouvent nos sous-marins nucléaires.
Le gouvernement n’en a visiblement tiré aucune leçon.
Le 26 juin 1945, la Charte de l’ONU est adoptée à San Francisco. Visant la paix et la sécurité, elle stipule que « les membres de l’organisation doivent régler leurs différends [politiques] par des moyens pacifiques » et encourage la coopération économique internationale.
Ces idéaux se heurtent au jeu des puissances, à commencer par les États-Unis qui imposent le droit de veto au sein du Conseil de Sécurité. Son usage deviendra banal durant la Guerre Froide. Les objectifs de coopération économique sont eux enterrés par le rejet des États-Unis, en 1948, de la Charte complémentaire de la Havane permettant des mesures protectionnistes favorables au progrès et au développement.
Politiciens, ministères, industries stratégiques, « personnalités cibles », journalistes, tout y passe, tous sont espionnés. Cette fois les preuves sont définitives et accablantes. Grâce aux lanceurs d’alerte comme Julien Assange ou encore Edward Snowden, les moyens d’écoutes de la NSA sont désormais connus. On ne peut pas accepter de voir nos fleurons industriels pillés et le peuple être moqué de la sorte.
Les principaux intéressés, François Hollande et Manuel Valls, ainsi qu’une partie de la classe politique, feignaient encore d’ignorer ces pratiques d’espionnage et leur gravité. Rien d’étonnant à cela tant ils sont soumis aux diktats étasuniens.
La plupart d’entre eux, du PS ou des sarkozistes, sont gagnés à l’atlantisme et aux intérêts stratégiques, économiques et politiques du bloc « occidental » dominé par les États-Unis.
Le 24 juin 2015, Jean-Luc Mélenchon donnait une conférence de presse suite aux révélations d’espionnages de l’Élysée par l’agence états-unienne NSA. Il a appelé à stopper les négociations sur le grand marché transatlantique (TTIP/TAFTA) et à accorder l’asile politique et la nationalité française à Edward Snowden et Julian Assange, à l’origine de ces nouvelles révélations. Enfin, Jean-Luc Mélenchon a appelé les membres du gouvernement passés par la French-Americain Foundation à se désolidariser de l’action des États-Unis d’Amérique.
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Le 19 juin 2015, Jean-Luc Mélenchon était en visite au salon du Bourget pour s’informer sur les capacités de la France en matière civile et militaire dans le domaine aéronautique. Il s’est intéressé en particulier aux technologies permettant d’assurer et de développer la souveraineté et l’indépendance de la France, mais aussi aux évolutions techniques permettant de réduire le bruit et la consommation énergétique.
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Le gouvernement Valls privatise Arianespace. Ce fleuron de l’industrie française, leader mondial dans son domaine va être totalement livré aux appétits du privé.
Pourtant, seul l’investissement massif d’argent public à permis tant à Airbus qu’à Arianespace d’occuper le premier rang mondial. Une fois de plus, l’État paye et le privé empoche les bénéfices.
Outre l’aberration économique, c’est également un problème stratégique majeur. Sous couverts de concurrence avec les entreprises américaines, ce sont tous les programmes spatiaux français et européens qui passent sous le contrôle d’intérêts privés, y compris la capacité de mettre sur orbite des satellites stratégiques. De plus, la recherche spatiale contribue grandement à l’amélioration des connaissances notamment sur notre planète.
Le 8 mai 1945, les Alliés gagnaient la guerre face aux forces nazies. Chaque année, nous célébrons ce jour comme l’anniversaire de la fin du conflit le plus meurtrier de l’Histoire. Aujourd’hui, pour les 70 ans de l’événement, des militants du Parti de Gauche ont organisé, en petit comité, une commémoration politique entendant honorer la mémoire des Résistants et du Conseil National de la Résistance.
Le gouvernement français s’est félicité de manière indécente d’avoir vendu pour 6,4 milliards d’euros 24 avions Rafale au Qatar.
Alors qu’il avait su instrumentaliser la question de la paix et des Droits de l’Homme pour suspendre absurdement la livraison des navires Mistral à la Russie, François Hollande semble oublier que l’émirat qatarien est régi par une loi wahhabite ultra-rigoriste, particulièrement discriminatoire contre les femmes, les minorités religieuses et des centaines de milliers de travailleurs immigrés réduits à l’état de quasi esclaves. Quant à la liberté d’expression, elle est inexistante dans un pays où l’écrivain Mohamed al-Ajami a été condamné à 15 ans de prison pour un simple poème.… Lire la suite